Tout pour comprondre votre coeur et agir face aux facteurs de risque cardiovasculaire. Ce glossaire explique simplement les mots utilisés par les cardiologues : infarctus, réadaptation, prévention, traitements...
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Plaque de cholestérol et d’inflammation qui épaissit la paroi d’une artère. Si elle se fissure, un caillot la bouche d’un coup : c’est l’infarctus. Le contrôle du LDL la stabilise.
Écoute des bruits du cœur au stéthoscope : « toum-tac », souffles ou frottements. Ce geste simple repère déjà beaucoup d’anomalies.
Tensiomètre électronique pour mesurer sa tension artérielle à domicile. Deux mesures matin et soir pendant trois jours donnent une moyenne fiable. Les chiffres aident le médecin à ajuster le traitement.
Tensiomètre électronique mesurant la tension et envoyant automatiquement les valeurs au smartphone ou au dossier médical. Facilite l’ajustement du traitement antihypertenseur.
La bronchopneumopathie chronique (due le plus souvent au tabac) diminue l’oxygène dans le sang et fatigue le cœur droit. Elle augmente le risque d’arythmie et d’insuffisance cardiaque. Arrêter de fumer et suivre le traitement respiratoire protègent aussi le cœur.
Retard de passage du courant électrique dans une branche de conduction du cœur (droite ou gauche). Il peut être sans conséquence ou révéler une maladie cardiaque sous-jacente ; un ECG permet de le détecter. Le cardiologue décidera s’il faut un simple suivi ou un traitement.
Ralentissement ou interruption de l’influx électrique entre le nœud sinusal et l’oreillette. Peut provoquer malaises ; un pacemaker est parfois nécessaire.
Rythme cardiaque inférieur à 50 battements par minute au repos. Elle est parfois bien tolérée chez les sportifs, mais peut provoquer fatigue ou vertiges si le débit sanguin devient insuffisant. Un stimulateur (pacemaker) est envisagé quand les symptômes sont gênants.
Médicaments qui ralentissent le cœur et font baisser la tension en bloquant l’effet de l’adrénaline. Ils soulagent l’angine de poitrine, préviennent les récidives d’infarctus et traitent certaines arythmies. Une prise régulière et un suivi de la fréquence cardiaque sont indispensables.
Certaines chimiothérapies et radiothérapies peuvent affaiblir le muscle cardiaque ou favoriser les caillots. Un suivi cardiaque (ECG, échographie) est souvent programmé avant, pendant et après le traitement cancéreux. Une activité physique adaptée limite ces effets secondaires.
Tout petits vaisseaux, plus fins qu’un cheveu, où s’échangent oxygène, nutriments et déchets entre le sang et les tissus. Leur bon fonctionnement dépend d’une tension artérielle et d’un taux de sucre bien contrôlés.
Discipline qui surveille et traite les effets cardiaques des chimiothérapies et immunothérapies. Permet de poursuivre le traitement du cancer en toute sécurité cardiovasculaire.
Séances d’endurance douce (vélo, tapis) encadrées par l’équipe de réadaptation. Elles renforcent le cœur, réduisent le cholestérol et améliorent le moral. Le programme est adapté au test d’effort de chaque patient.
Cellule musculaire du cœur, responsable des contractions qui poussent le sang. Elle a besoin d’oxygène constant ; si une artère se bouche, elle meurt, d’où l’importance de traiter vite un infarctus.
Maladie du muscle cardiaque ; il peut être dilaté, épaissi ou rigide. Les symptômes vont de la fatigue à l’insuffisance cardiaque sévère. Des médicaments, parfois un défibrillateur ou une greffe, améliorent la survie.
Épaississement anormal du muscle cardiaque gênant le passage du sang. Cause essoufflement et risque de mort subite ; Traitement médicamenteux, ablation septale ou DAI selon gravité.
Terme qui relie cœur et métabolisme : excès de poids, diabète et cholestérol abîment les artères. Contrôler la glycémie, l’IMC et la tension prévient l’infarctus et l’AVC.
Malformations du cœur présentes dès la naissance (trou, valve étroite, vaisseau manquant). Certaines se corrigent seules ; d’autres exigent chirurgie ou cathétérisme. Un suivi à vie est souvent nécessaire, même après réparation.
Petit tube fin glissé dans une veine ou une artère pour injecter un produit, mesurer la pression ou poser un stent. Le geste se fait sous anesthésie locale et surveillance continue.
Famille d’hormones (adrénaline, noradrénaline) qui accélèrent cœur et tension lors d’un stress ou effort. Un excès prolongé fatigue le muscle cardiaque ; c’est pourquoi la gestion du stress est importante.
Adrénaline et noradrénaline libérées lors de stress ; elles accélèrent cœur et tension. Un excès chronique use le système cardiovasculaire.
Tableau de bord remis au patient : prise des médicaments, activité physique, rendez-vous et signes d’alerte. Il aide à ne rien oublier et à repérer vite toute anomalie.
Décharge délivrée sur le thorax ou par un défibrillateur implantable pour remettre le cœur en rythme normal. Plus il est appliqué tôt en cas de fibrillation ventriculaire, plus il sauve de vies.
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