Tout pour comprondre votre coeur et agir face aux facteurs de risque cardiovasculaire. Ce glossaire explique simplement les mots utilisés par les cardiologues : infarctus, réadaptation, prévention, traitements...
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Couche de cellules qui tapisse la face interne des vaisseaux sanguins. Il produit des substances qui dilatent les artères et empêchent les caillots. Tabac, diabète et cholestérol altèrent son bon fonctionnement.
Implication active d’une personne dans ses soins : comprendre, décider et agir. Plus l’engagement est élevé, meilleure est l’observance et plus faible est le risque de récidive. Applications, groupes de soutien et éducation thérapeutique renforcent cet engagement.
Protéine transformant angiotensine I en angiotensine II, hormone qui hausse la tension. Les IEC bloquent cette enzyme et abaissent la pression.
Médicaments qui bloquent la production d’angiotensine II, substance qui resserre les artères. Ils abaissent la tension et protègent le cœur après un infarctus. Une prise de sang régulière surveille rein et potassium.
Test d’effort réalisé en milieu médical pour mesurer capacité cardiaque et tolérance à l’exercice. Surveille ECG, tension et symptômes en temps réel.
Nombre d’années qu’un patient peut espérer vivre après son premier infarctus. Elle s’améliore nettement avec l’arrêt du tabac, les médicaments adaptés et la réadaptation cardiaque. Un suivi régulier permet de corriger tôt tout nouveau facteur de risque.
Tests qui évaluent structure et fonction du cœur : ECG, échocardiographie, test d’effort, scanner, IRM ou coronarographie. Le médecin choisit l’examen en fonction des symptômes et des antécédents. La plupart sont indolores et durent moins d’une heure.
Battements cardiaques supplémentaires ressentis comme un « raté » ou un coup dans la poitrine. Souvent bénignes, elles nécessitent un avis si elles deviennent fréquentes ou associées à des malaises. Parfois, réduire le café ou le stress suffit.
Habitudes ou maladies qui augmentent la probabilité d’infarctus ou d’AVC : tabac, hypertension, diabète, cholestérol, surpoids, sédentarité. Plus ces facteurs s’additionnent, plus le risque grimpe. Les corriger diminue fortement les accidents.
Fibre qui conduit l’influx électrique des oreillettes aux ventricules. Son bloc complet nécessite souvent un pacemaker.
Épuisement fréquent les semaines suivant l’hospitalisation, lié à la cicatrisation du muscle cardiaque et au traitement. Le repos, la réadaptation et une nutrition équilibrée accélèrent le retour d’énergie. Cette fatigue diminue normalement en un à trois mois.
Médicaments qui baissent surtout les triglycérides et, dans certains cas, augmentent légèrement le « bon » cholestérol HDL. Ils complètent ou remplacent les statines quand ces dernières ne suffisent pas ou ne sont pas tolérées. Un suivi des enzymes hépatiques est conseillé.
Battement irrégulier et rapide des oreillettes qui peut provoquer palpitations et essoufflement. Elle augmente le risque d’AVC ; un anticoagulant est souvent prescrit. Un contrôle de la fréquence ou un traitement pour retrouver un rythme régulier sont discutés.
Contractions anarchiques des ventricules entraînant arrêt cardiaque immédiat. Se traite par choc électrique externe ou défibrillateur implantable.
Protéine qui forme un réseau solide et piège les cellules sanguines, créant ainsi le caillot qui colmate une plaie. Elle est indispensable à l’hémostase normale, mais un excès de fibrine dans une artère peut conduire à un infarctus ou un AVC.
Processus naturel ou médicamenteux qui détruit la fibrine et réduit le caillot. L’organisme active ce système pour limiter l’obstruction d’un vaisseau, mais on peut l’accélérer avec un traitement thrombolytique.
Médicament administré en urgence pour dissoudre un caillot récent (AVC ischémique, infarctus ST+). Il transforme la fibrine en fragments solubles, rétablissant la circulation. Son efficacité dépend d’une injection très rapide après les premiers symptômes.
Médicaments (t-PA, streptokinase) qui dissolvent la fibrine d’un caillot récent. Utilisés en urgence si l’angioplastie n’est pas possible.
Remplacement du muscle cardiaque par du tissu fibreux rigide après ischémie ou inflammation. Diminue l’élasticité et favorise insuffisance cardiaque.
Rythme rapide mais plus régulier que la fibrillation, avec des battements d’oreillettes autour de 300 par minute. Il peut provoquer palpitations et essoufflement. Une ablation par cathéter ou un traitement médicamenteux permet d’y mettre fin.
Petit trou restant ouvert entre les oreillettes après la naissance chez environ 25 % des adultes. Généralement sans symptôme, il peut laisser passer un caillot vers le cerveau et provoquer un AVC. La fermeture percutanée est discutée si un AVC cryptogénique survient.
Tension exercée par le flux sanguin sur l’endothélium. Un flux turbulent favorise l’athérome, un flux laminaire protège la paroi.
Pourcentage de sang éjecté par le ventricule à chaque contraction ; normale si ≥ 50 %. Cette mesure clé de l’échographie évalue la force du cœur. Une fraction basse indique une insuffisance cardiaque systolique.
Nombre de battements par minute, en général 60 à 80 au repos pour l’adulte. Elle augmente à l’effort ou au stress et ralentit pendant le sommeil. Un pouls régulier et pas trop élevé témoigne d’une bonne condition cardiovasculaire.
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