Pour Eveline, au moment de son infarctus massif, la réponse a été claire : la réadaptation cardiaque a tout changé. Pendant 5 semaines, elle a repris goût à l’effort, retrouvé confiance en son corps, et surtout, elle a cessé de se sentir seule face à l’épreuve. Dans ce quatrième volet de notre série « Histoire de cœur », Eveline nous raconte comment ce séjour a transformé sa vie.
• Comment Eveline a vécu son entrée en réadaptation après une lourde chirurgie cardiaque
• Le rôle crucial de la solidarité entre patients pendant la rééducation
• Les bienfaits progressifs de l’activité physique (vélo, marche…) sur la reprise de confiance
• L’accompagnement pluridisciplinaire : diététique, ergothérapie, psychologie
• L’importance du soutien psychologique et de la libération émotionnelle après un infarctus
• Ce que la réadaptation cardiaque a changé dans la vie d’Eveline
• Un message d’espoir pour tous les patients en parcours post-infarctus
• Comment les outils numériques comme Noctua Care peuvent-ils vous aider ?
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Eveline a vécu deux infarctus, une opération à cœur ouvert et une réadaptation exigeante. Aujourd’hui, elle partage avec courage et générosité chaque étape de son parcours : les symptômes invisibles, le choc du diagnostic, la rééducation, les rechutes… et surtout, l’après.
À travers ses mots, découvrez qu’il est possible de reprendre sa vie en main après un infarctus. Un témoignage précieux, humain, inspirant — pour tous ceux qui traversent ou accompagnent cette épreuve.
Je sortais tout juste d’une chirurgie lourde : 7 pontages coronariens, 135 minutes de circulation extracorporelle… J’étais au bout du rouleau. Quand je suis arrivée au centre, j’étais encore agrafée, la cicatrice me faisait peur, je n’osais même pas me regarder. Physiquement et psychologiquement, j’étais hors-circuit. J’avais tout à réapprendre. Mais j’étais déterminée à aller mieux.
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Sans hésiter, le fait de ne plus être seule. On était plus de 100 patients dans le centre. On avait tous une cicatrice, tous les mêmes peurs, les mêmes douleurs. On ne savait pas où on allait, mais on avançait ensemble. Cette solidarité, c’est ce qui m’a portée dès le début.
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On a commencé tout de suite par du sport ! Vélo, marche, un peu tous les jours. Je n’étais pas montée sur un vélo depuis des années… Au début, faire 30 watts, c’était un exploit. Aujourd’hui, j’en fais 120. On évolue étape par étape. Pareil pour la marche : quelques mètres au début, puis des balades en forêt.
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C’était un accompagnement global. Il y avait des diététiciennes – tous les repas étaient équilibrés, sans que j’aie besoin d’y penser. Des ergothérapeutes m’ont appris à me baisser, à bouger avec ma cicatrice. Et surtout, il y avait des psychologues.
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C’est fondamental. On se demande ce qui nous est arrivé, pourquoi nous. On prend conscience qu’on est passé très près. J’ai beaucoup pleuré. Il y avait une petite chapelle dans le centre, et on s’y retrouvait à 10, 12, en silence… pour pleurer. Cette libération émotionnelle, ça faisait du bien. Et le suivi psy m’a aidée à mettre des mots sur ce que je vivais. Il m’a permis d’accepter, de me dire : oui, c’est grave, mais tu es encore là.
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Elle m’a redonné confiance. En mon corps, d’abord : je croyais ne plus pouvoir rien faire, et pourtant, petit à petit, j’ai repris le contrôle. Et en la vie, surtout. J’ai compris qu’elle pouvait continuer, même après un infarctus, et même après une opération à cœur ouvert. Ce séjour, c’était une renaissance.
📌 À savoir : Selon la Haute Autorité de Santé, la réadaptation cardiaque est une étape essentielle après un infarctus. Elle améliore la qualité de vie, réduit les risques de récidive, et favorise le retour à une vie active.
Qu’il ne faut surtout pas hésiter ! Ce n’est pas un luxe, c’est une nécessité. On y gagne tellement : sur le plan physique, bien sûr, mais aussi moral. On sort renforcé, reconnecté à soi. Moi, ça m’a permis de me reconstruire complètement. Je suis repartie droite, debout, et pleine d’énergie.
Je leur dirais que c’est normal d’avoir peur, d’avoir des doutes. Mais qu’on peut être heureux après un infarctus. La vie peut même être plus belle, parce qu’on sait combien elle est précieuse. Il faut avancer, un pas après l’autre. Et ne jamais, jamais lâcher.
✔ Elle favorise la récupération physique après l'hospitalisation.
✔ Elle aide à retrouver confiance en soi.
✔ Elle offre un soutien psychologique indispensable.
✔ Elle permet d’adopter de nouvelles habitudes durables (sport, alimentation).
✔ Elle réduit le risque de récidive et améliore l’espérance de vie.
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Source – Cet article s’appuie sur le témoignage d’Éveline, patiente ayant survécu à un infarctus du myocarde et à une chirurgie cardiaque lourde.
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