Quand on survit à une opération à cœur ouvert, le corps porte à jamais les marques du combat. Eveline a vécu un infarctus massif nécessitant sept pontages coronariens. Elle nous livre ici, dans cet extrait profondément personnel, son rapport bouleversant à sa cicatrice et son chemin vers l’acceptation. Car au-delà du soin médical, il y a aussi le soin de soi, de son image et de son identité.
• Comment Eveline a vécu l’apparition de sa cicatrice après une opération à cœur ouvert
• L’impact de la cicatrice sur l’image de soi et la féminité
• Le processus psychologique vers l’acceptation de son corps après la maladie
• Ce que représente la cicatrice aujourd’hui pour Eveline : fierté et résilience
• Les conseils d’Eveline pour apprendre à aimer sa cicatrice
• Le regard des professionnels de santé sur l’image corporelle post-infarctus
• L’importance du soutien psychologique et du partage entre patients
• Comment les outils numériques comme Noctua Care peuvent-ils vous aider ?
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Eveline a vécu deux infarctus, une opération à cœur ouvert et une réadaptation exigeante. Aujourd’hui, elle partage avec courage et générosité chaque étape de son parcours : les symptômes invisibles, le choc du diagnostic, la rééducation, les rechutes… et surtout, l’après.
À travers ses mots, découvrez qu’il est possible de reprendre sa vie en main après un infarctus. Un témoignage précieux, humain, inspirant — pour tous ceux qui traversent ou accompagnent cette épreuve.
« Cette cicatrice, au début, je la cachais. Même moi, quand je prenais ma douche, j’osais pas la regarder. J’osais pas la toucher. C’était le miroir de ce qui m’était arrivé, et je voulais pas le voir. »
Après une opération à cœur ouvert, le choc physique laisse des marques bien visibles. Pour Eveline, cette longue ligne sur le sternum est longtemps restée difficile à accepter. Elle rappelle l’urgence, l’hôpital, la peur… et la fragilité retrouvée. À l’époque, elle cherche même une robe à col montant pour cacher la cicatrice lors du mariage de sa fille. Comme beaucoup de femmes, elle associe cette marque à une blessure honteuse, incompatible avec la féminité.
« Sur un homme, ça passe encore… mais une femme avec un décolleté, ça se voit tout de suite. J’avais vraiment beaucoup de mal à l’accepter. »
Eveline parle ici d’un sentiment largement partagé par les femmes opérées du cœur. La cicatrice chirurgicale devient un marqueur visible d’un corps souffrant, malade, parfois perçu comme « abîmé ». Cette stigmatisation peut affecter profondément l’estime de soi, surtout dans une société qui valorise une image corporelle lisse et sans faille.
« En travaillant sur moi, en retrouvant ma sérénité… Aujourd’hui, cette cicatrice fait partie de moi. C’est mon trophée. »
Ce chemin vers l’acceptation n’a pas été immédiat. Eveline parle d’un processus lent, nourri par du travail psychologique, un retour progressif à la sérénité, et la reconnaissance de la valeur de son combat. Elle transforme cette marque en symbole de victoire : un témoignage vivant de sa résilience.
🩺 À noter : les psychologues recommandent souvent un accompagnement post-opératoire pour les patients en difficulté avec leur image corporelle. La cicatrice peut devenir un traumatisme si elle est niée ou refoulée. En parler, notamment avec d’autres patients, permet souvent de soulager la charge émotionnelle.
« Non seulement je ne la cache plus, mais même si je la montre… c’est ma bataille. »
La perception de la cicatrice s’inverse totalement : ce n’est plus une faiblesse, mais une force. Elle incarne tout ce qu’Eveline a surmonté : la douleur, la peur, l’opération, la réadaptation. C’est une marque de survie. Une fierté.
Pour beaucoup de patients cardiaques, cette évolution est un moment-clé du parcours de guérison psychologique. Ne plus cacher son corps, c’est aussi affirmer qu’on est vivant, entier, et digne d’être regardé tel qu’on est.
« Je voudrais leur dire que leur cicatrice, c’est leur force. Qu’il faut apprendre à l’aimer. Qu’elle prouve qu’on est là, qu’on a survécu. »
Le message d’Eveline est puissant : il invite à transformer une blessure en emblème de courage. Elle encourage les patients à ne pas avoir honte de leurs marques, à les regarder non comme des défauts, mais comme des preuves de leur capacité à traverser l’épreuve.
Selon les recommandations de la Haute Autorité de Santé (HAS), l’accompagnement post-infarctus ne doit pas se limiter à l’aspect biologique (cholestérol, tension, traitements), mais inclure une prise en charge psychologique, notamment sur les enjeux d’image corporelle. Le soutien psychologique ou les groupes de parole (comme celui créé par Eveline : Infarctus : la vie continue) sont des outils précieux pour sortir de l’isolement.
L’histoire d’Eveline nous rappelle que la guérison après un infarctus ne passe pas seulement par le cœur… mais aussi par la tête. Apprendre à assumer sa cicatrice, c’est faire la paix avec ce que le corps a vécu. C’est une manière de dire au monde — et à soi-même — que la vie continue, et qu’elle vaut d’être célébrée, avec ses marques, ses rides, ses cicatrices.
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Source – Cet article s’appuie sur le témoignage d’Éveline, patiente ayant survécu à un infarctus du myocarde et à une chirurgie cardiaque lourde.
Pour découvrir son histoire complète en vidéo, cliquez ici.
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