Tout pour comprondre votre coeur et agir face aux facteurs de risque cardiovasculaire. Ce glossaire explique simplement les mots utilisés par les cardiologues : infarctus, réadaptation, prévention, traitements...
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Consommation régulière de tabac, principale cause évitable d’infarctus, d’AVC et d’artérite. Fumer rétrécit les artères, augmente la pression et rend le sang plus coagulable. L’arrêt complet réduit le risque dès les premières semaines.
Accélération bénigne du rythme cardiaque liée à l’anxiété ou l’émotion. Se calme avec respiration lente ou bêtabloquant léger.
Rythme rapide (> 150 bpm) qui démarre dans les oreillettes ou le nœud AV. Elle provoque palpitations, parfois vertige, mais se traite souvent par manœuvres vagales, médicaments ou ablation.
Rythme très rapide prenant naissance dans les ventricules, dangereux car il peut évoluer vers une fibrillation. Symptômes possibles : malaise, syncope, douleur thoracique. Un défibrillateur implantable ou des médicaments l’empêchent de récidiver.
Mesure biologique inverse de l’INR pour surveiller les AVK. Un taux trop bas expose au saignement, trop haut au risque de caillot.
Méthodes comme la respiration profonde, la cohérence cardiaque ou la méditation guidée. Elles abaissent doucement la tension et la fréquence cardiaque. Dix minutes deux fois par jour suffisent déjà à réduire le stress.
Le temps de récupération cardiaque après un infarctus varie selon la gravité de l’événement, l’état de santé général et la qualité du suivi médical. En général, la reprise progressive d’une vie normale commence entre 4 et 12 semaines après la sortie de l’hôpital, avec un accompagnement médical adapté.
Cependant, on n’est pas “guéri” au bout de 3 mois : la santé à long terme dépend fortement de la prévention secondaire, c’est-à-dire du respect durable des traitements, de l’activité physique, de l’alimentation équilibrée et de l’arrêt du tabac. Le cœur reste fragile, et la vigilance doit se maintenir toute la vie.
Force exercée par le sang sur la paroi des artères, exprimée en mm Hg (systolique/diastolique). Une bonne tension est inférieure à 140/90 au cabinet, 135/85 à domicile. Elle se contrôle avec moins de sel, de l’exercice et des médicaments si besoin.
Valeur moyenne qui perfuse les organes, calculée ≈ (TAS + 2 × TAD)/3. Cible ≥ 65 mm Hg en réanimation pour assurer une bonne perfusion.
Examen sur tapis roulant ou vélo avec ECG continu tandis que la charge augmente. Il révèle une mauvaise irrigation du cœur ou évalue la capacité physique. Arrêt immédiat en cas de douleur anormale ou de chute de tension.
Le test d’effort maximal est un examen réalisé sous surveillance médicale pour évaluer le fonctionnement du cœur pendant un effort physique intense. Il permet de détecter d’éventuelles anomalies cardiaques, de mesurer la capacité d’endurance et d’adapter le suivi ou la réadaptation cardiaque.
Formation d’un caillot à l’intérieur d’un vaisseau. Peut provoquer infarctus, AVC ou phlébite selon la localisation.
Masse de sang coagulée formant le caillot ; peut rester collée ou se détacher (embolie).
Après un infarctus, il est fréquent de ressentir de l’anxiété, de la dépression, de la peur de la récidive ou une perte de confiance en soi. La thérapie cognitive-comportementale (TCC) aide les patients à reprendre le contrôle de leurs pensées et émotions, à réduire le stress et à retrouver un équilibre de vie. La TCC repose sur des séances structurées avec un psychologue ou un psychiatre. Le patient apprend à identifier ses pensées négatives ou irréalistes, à les remplacer par des pensées plus justes, et à mettre en place des comportements positifs pour surmonter ses peurs, reprendre une activité physique ou retrouver un rythme de vie serein.
La tomographie est une technique d’imagerie médicale qui permet d’obtenir des coupes très détaillées de l’intérieur du corps, utilisées pour diagnostiquer de nombreuses maladies, y compris cardiovasculaires. Il en existe plusieurs types, dont les plus courants sont le scanner (CT) et la tomographie par émission de positons couplée à un scanner (PET-CT). Le CT (scanner) permet de visualiser en détail la structure du cœur et des artères, notamment pour détecter des plaques, des calcifications ou un rétrécissement coronarien. Le PET-CT combine des images anatomiques et fonctionnelles pour analyser la vitalité du muscle cardiaque, détecter les zones endommagées et guider les décisions avant une intervention.
Regroupe médicaments (statines, bêtabloquants, IEC), gestes interventionnels (stent, valve percutanée) et chirurgie (pontage, remplacement valvulaire). Le choix dépend du diagnostic, de la gravité et des facteurs de risque. Un suivi régulier permet d’ajuster la thérapie et de limiter les effets secondaires.
Les triglycérides sont un type de graisse présente dans le sang, issue principalement de l’alimentation (sucres et graisses). Ils servent de réserve d’énergie pour le corps, mais en excès, ils peuvent favoriser les maladies cardiovasculaires. Un taux trop élevé est souvent associé à d'autres facteurs de risque comme le surpoids, le diabète, l’hypertension ou un cholestérol déséquilibré. Il contribue à l’épaississement des artères et augmente le risque d’infarctus ou d’AVC.
Spray ou comprimé fondant sous la langue qui dilate rapidement les artères du cœur et soulage la douleur d’angine. Si la douleur persiste après deux prises à 5 minutes d’intervalle, appelez le 15.
La troponine est une protéine présente dans les cellules du muscle cardiaque. En cas de lésion du cœur, comme lors d’un infarctus du myocarde, elle est libérée dans le sang. Son dosage permet donc de détecter rapidement un dommage cardiaque.
Dosage sanguin détectant des lésions cardiaques très petites. Un résultat élevé confirme un infarctus même minime.
Un trouble du rythme cardiaque est un dérèglement de la fréquence ou de la régularité des battements du cœur. Il peut se manifester par des palpitations, des étourdissements, une fatigue soudaine ou des malaises. Certaines arythmies sont bénignes, mais d’autres peuvent être graves, notamment si elles augmentent le risque d’AVC ou d’arrêt cardiaque. Le diagnostic repose sur un électrocardiogramme, et les traitements vont des médicaments à la pose d’un pacemaker ou à l’ablation. Une prise en charge adaptée permet de stabiliser le rythme et de prévenir les complications.
Après un infarctus, de nombreuses personnes souffrent d’insomnie ou de réveils nocturnes, souvent liés à l’anxiété, aux douleurs ou aux effets des bêtabloquants. Un environnement calme, des techniques de relaxation et un horaire de coucher régulier peuvent aider à retrouver un sommeil de meilleure qualité. Bien dormir est essentiel pour soutenir la récupération et réduire le stress sur le cœur. Si la fatigue persiste malgré ces efforts, il est important d’en parler au médecin afin d’adapter la prise en charge.
Visio-rendez-vous avec le cardiologue pour adapter les médicaments, répondre aux questions et surveiller la réadaptation. Elle évite un déplacement fatigant et détecte tôt les problèmes. Les ordonnances sont envoyées par mail ou appli sécurisée.
Consultation vidéo utilisée pour un suivi régulier, un second avis ou la lecture d’examens à distance. Le matériel minimal : smartphone ou ordinateur équipé d’une caméra et d’une connexion stable. Elle complète, sans remplacer, les visites physiques.
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